jeudi 15 août 2013

L'un des principaux partis de la Majorité présidentielle (MP), soutenant le président congolais Joseph Kabila, le Mouvement social pour la République (MSR), a suspendu jusqu'à nouvel ordre sa participation à toutes rencontres et activités à caractère politique au sein de la MP à la suite de la condamnation de l'un de ses députés à trois ans de prison pour incitation à la révolte, a rapporté jeudi la radio onusienne Okapi. Le député Muhindo Nzangi, arrêté dimanche à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a été condamné mardi à trois ans de prison ferme pour (incitation à la) révolte de la population contre l'autorité de l'Etat par la Cour suprême de Justice (CSJ), qui statuait en matière de flagrance (flagrant délit, ndlr). La CSJ n'a en revanche pas retenu les accusations d'outrage au chef de l'Etat portées par le ministère public. M. Nzangi, un élu de Goma, avait participé dimanche à un débat sur la radio Kivu One sur l'appel de la Société civile du Nord-Kivu à une opération rapide de la nouvelle brigade d'intervention de la force de l'ONU au Congo, la Monusco, contre les groupes armés présents dans la région. Ses propos lui ont valu d'être accusé, puis condamné, pour haute trahison, d'atteinte à la sécurité intérieure et extérieure et de violation du secret de la défense nationale. Après cette condamnation-éclair, le MSR, dirigé par l'ex-ministre Pierre Lumbi, conseiller du président Kabila en matière de sécurité, a décidé mercredi de suspendre jusqu'à nouvel ordre sa participation aux rencontres et activités à caractère politique de la MP, selon le porte-parole du parti, Laurent-Simon Ikenge, cité par Radio Okapi, parrainée par l'ONU. Deuxième force politique de la majorité, avec 32 (BIEN: 32) sièges (sur 500) obtenus lors des élections législatives - controversées - du 28 novembre 2011, le MSR affirme avoir pris cette décision par solidarité avec M. Nzangi, dénonçant "un procès politique". Cette suspension concerne aussi les travaux préparatoires des "concertations nationales" annoncées par M. Kabila pour renforcer la cohésion nationale face à la guerre à l'est, et aux concertations proprement dites "tant que l'injustice n'aura pas été réparée", a précisé M. Ikenge, qualifiant cette affaire de "rocambolesque". M. Nzangi a dans le passé critiqué à plusieurs reprises le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, membre du Parti pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de M. Kabila pour sa gestion de cette province riche mais instable.

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Le député Muhindo Nzangi, arrêté dimanche à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a été condamné mardi à trois ans de prison ferme pour (incitation à la) révolte de la population contre l'autorité de l'Etat par la Cour suprême de Justice (CSJ), qui statuait en matière de flagrance (flagrant délit, ndlr). La CSJ n'a en revanche pas retenu les accusations d'outrage au chef de l'Etat portées par le ministère public.

M. Nzangi, un élu de Goma, avait participé dimanche à un débat sur la radio Kivu One sur l'appel de la Société civile du Nord-Kivu à une opération rapide de la nouvelle brigade d'intervention de la force de l'ONU au Congo, la Monusco, contre les groupes armés présents dans la région. Ses propos lui ont valu d'être accusé, puis condamné, pour haute trahison, d'atteinte à la sécurité intérieure et extérieure et de violation du secret de la défense nationale.

Après cette condamnation-éclair, le MSR, dirigé par l'ex-ministre Pierre Lumbi, conseiller du président Kabila en matière de sécurité, a décidé mercredi de suspendre jusqu'à nouvel ordre sa participation aux rencontres et activités à caractère politique de la MP, selon le porte-parole du parti, Laurent-Simon Ikenge, cité par Radio Okapi, parrainée par l'ONU.

Deuxième force politique de la majorité, avec 32 (BIEN: 32) sièges (sur 500) obtenus lors des élections législatives - controversées - du 28 novembre 2011, le MSR affirme avoir pris cette décision par solidarité avec M. Nzangi, dénonçant "un procès politique". Cette suspension concerne aussi les travaux préparatoires des "concertations nationales" annoncées par M. Kabila pour renforcer la cohésion nationale face à la guerre à l'est, et aux concertations proprement dites "tant que l'injustice n'aura pas été réparée", a précisé M. Ikenge, qualifiant cette affaire de "rocambolesque".

M. Nzangi a dans le passé critiqué à plusieurs reprises le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, membre du Parti pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de M. Kabila pour sa gestion de cette province riche mais instable.
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Le député Muhindo Nzangi, arrêté dimanche à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a été condamné mardi à trois ans de prison ferme pour (incitation à la) révolte de la population contre l'autorité de l'Etat par la Cour suprême de Justice (CSJ), qui statuait en matière de flagrance (flagrant délit, ndlr). La CSJ n'a en revanche pas retenu les accusations d'outrage au chef de l'Etat portées par le ministère public.

M. Nzangi, un élu de Goma, avait participé dimanche à un débat sur la radio Kivu One sur l'appel de la Société civile du Nord-Kivu à une opération rapide de la nouvelle brigade d'intervention de la force de l'ONU au Congo, la Monusco, contre les groupes armés présents dans la région. Ses propos lui ont valu d'être accusé, puis condamné, pour haute trahison, d'atteinte à la sécurité intérieure et extérieure et de violation du secret de la défense nationale.

Après cette condamnation-éclair, le MSR, dirigé par l'ex-ministre Pierre Lumbi, conseiller du président Kabila en matière de sécurité, a décidé mercredi de suspendre jusqu'à nouvel ordre sa participation aux rencontres et activités à caractère politique de la MP, selon le porte-parole du parti, Laurent-Simon Ikenge, cité par Radio Okapi, parrainée par l'ONU.

Deuxième force politique de la majorité, avec 32 (BIEN: 32) sièges (sur 500) obtenus lors des élections législatives - controversées - du 28 novembre 2011, le MSR affirme avoir pris cette décision par solidarité avec M. Nzangi, dénonçant "un procès politique". Cette suspension concerne aussi les travaux préparatoires des "concertations nationales" annoncées par M. Kabila pour renforcer la cohésion nationale face à la guerre à l'est, et aux concertations proprement dites "tant que l'injustice n'aura pas été réparée", a précisé M. Ikenge, qualifiant cette affaire de "rocambolesque".

M. Nzangi a dans le passé critiqué à plusieurs reprises le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, membre du Parti pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de M. Kabila pour sa gestion de cette province riche mais instable.

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